Avant l’avènement de l’islam en Arabie, le pèlerinage de la Mecque représentait un pouvoir politique et économique très important pour les habitants de
Malgré la législation saoudienne qui limite les agences de voyages à accompagner 600 pèlerins – qui reste un chiffre respectable selon les études de SOS Pèlerin, nous constatons des agences de voyages en Europe qui préparent chacune le voyage pour plusieurs milliers de pèlerins.
A Berlin, l’agence de voyages allemande Al Boukhari aurait distribué environ 10 000 visas, au prix de 250 euros par visa, au travers de nombreuses associations et agences de voyages européennes et en particulier en France qui représente le plus important marché du Hajj.
A l’image de Cap Découvertes à Roubaix, qui n’a pas obtenu l’agrément des autorités saoudiennes pour l’organisation du Hajj. Selon Chikh Saïfi, Directeur de Cap Découvertes : « la seule solution pour tenir mes engagements vis-à-vis des pèlerins qui m’ont fait confiance, était d’acheter des visas sur le marché parallèle en Allemagne, pour les faire partir à la Mecque ».
Cette pratique est illégale selon les principes saoudiens d’organisation du pèlerinage. Néanmoins, SOS Pèlerin s’interroge sur la capacité d’une agence de voyages à générer de vrais faux visas. Seraient ce de faux vrais visas délivrés par les services consulaires de l’Ambassade d’Arabie Saoudite à Berlin ?
A ce stade de l’investigation, SOS Pèlerin demande des explications aux autorités saoudiennes sur de telles pratiques. En plus de ces explications, SOS Pèlerin souhaite de la transparence de la part du Ministère du Pèlerinage en Arabie au sujet de ses principes d’attribution des agréments et en particulier de l’octroi des quotas par agence de voyages.